Le service d’accueil des urgences de la Polyclinique d’Hénin-Beaumont s’adapte au contexte de tension que connaît actuellement le bassin de Lens-Hénin. Le fonctionnement du service a été revu pour accueillir les patients en leur garantissant une prise en charge de qualité.
Le service d’accueil des urgences de la Polyclinique d’Hénin-Beaumont, dirigée par Fabienne Peugniez, est conscient des difficultés traversées par son homologue de Lens. Une situation qu’il connaît bien pour y avoir fait face en août 2021.
Aujourd’hui, la fréquentation des urgences de Polyclinique d’Hénin-Beaumont ne connaît pas de hausse de flux à proprement parler, car elle bénéficie de la régulation du SAMU, évitant ainsi l’arrivée de patients pour des pathologies ne nécessitant pas une prise en charge hospitalière. L’augmentation de flux aux urgences est constante à Hénin-Beaumont depuis le mois de janvier 2022 (+25%).
Des pathologies plus lourdes
La fermeture du service de Lens engendre surtout des pics d’activité, et l’arrivée de patients souffrant de pathologies plus lourdes. Ceux-ci nécessitent souvent une hospitalisation à la sortie des urgences. L’hôpital de Lens reprend alors ces patients, car la Polyclinique n’a pas vocation à les accueillir. « Nous ne sommes pas un hôpital général, nous n’avons pas toutes les spécialités. Notre établissement de référence reste l’hôpital de Lens », explique le Dr Nicolas Houdre, chef des Urgences de la Polyclinique d’Hénin-Beaumont.
Le Groupe AHNAC a été jusqu’à présent en capacité de faire face au contexte de tension auquel est confronté le secteur hospitalier. Un sujet sur lequel travaille le Dr Karine Humbert, coordinateur du pôle Urgences USC (unités de soins continus) du groupe AHNAC, qui participe aux conférences territoriales (GHT Lens Béthune). Il a joué la carte de la mutualisation tant que faire se peut, entre la Polyclinique d’Hénin-Beaumont et la Polyclinique de La Clarence à Divion. Celle-ci est contrainte de fermer son accueil des urgences la nuit entre le 12 et le 17 septembre inclus, en raison d’une carence non prévisible de médecins. La Polyclinique d’Hénin-Beaumont a déjà mené une réflexion en profondeur sur le fonctionnement de son service des Urgences. Elle a restructuré son équipe et sait être en capacité d’augmenter les effectifs de paramédicaux quand la situation le demande.
Au regard du contexte dans le bassin de vie, la Polyclinique d’Hénin-Beaumont poursuit son travail d’anticipation. Des travaux de réhabilitation des Urgences sont notamment programmés en fin d’année.
